La rue principale

Seel, à son habitude, faisait une ronde dans le centre ville.

L'air froid, le temps lourd et le brouillard omniprésent ne permettant pas de distinguer sa propre ombre, rendait le centre ville, comme à l'accoutumé, peu animé et encore moins fréquenté.

On croisait dans la rue principale quelques marchands devant leurs étalages et quelques rares clients peu bavards.
Le silence qui règnait en permanence dans le village et la brume qui l'envahissait au quotidien avait rendu ses habitants un peu sinistres. Mais c'était en contrepartie de leur avantage. Ce silence et cette brume le rendait difficile d'acces à toute personne étrangère.

Seel était fier de ses citoyens et des sacrifices qu'ils faisaient.
C'etait aussi un peu pour cela qu'il faisait sa ronde tous les jours, pour leur montrer que leurs sacrifices n'étaient pas veins et que leur Mizukage assurerait son rôle jusqu'au bout.

Ainsi un jour de plus il déambulait dans la rue principale, guettant le moindre signe d'activité anormal.

Akane laissa ses pas la mener au hasard des rues embuées du village. La tête légèrement basse, plongé dans d'intenses réflexion...

Arrivée dans la rue principal, elle stoppa sa marche et leva les yeux sur le décors. Quelques personnes, de ci, de la, qu'elle distinguait assez mal...

Puis dans la brume elle apperçu Seel qui patrouillait, comme à son habitude.

La moue triste d'Akane se transforma un en sourire un peu triste avant de reprendre son expression peiné.

Elle garda son regard sur lui, attendant de voir s'il s'arrêterait où s'il désirait poursuivre son chemin...

Seel poursuivait son chemin, toujours impassible, à l'affut de tout ce qui se passait.
Puis d'un coin de l'oeil il repéra Akane un peu plus loin dans la rue, il vit l'expression de sonvisage évoluer. Au début il fit mine de ne pas l'avoir remarquée.
Quand il arriva à sa hauteur, il s'arrêta et la dévisagea.

"Tiens, toi ici ? Tu n'es pas en mission ?"

Puis s'arreta un instant, et repris, comme si il avait lui même répondu à ses propres questions

"J'immagine que tu as remplit tes obligations, sans quoi tu ne serais pas là. Je ne devrais pas douter des éléments tels que toi"

Seel avait un rapport particulier avec la jeune fille, avec un autre ninja il eut certainement été plus froid encore.
Akane faisait partie des ninja qu'il estimait, simplement parce qu'elle était l'image même du village : tristesse, force et sens du devoir.
Il savait qu'elle était l'un de ses élements les plus dévoués, si ce n'est le plus dévoué.

Son regard se perdit dans le vague de la brume et il lui lança :

"Accompagne moi pour ma ronde veux tu"

Puis il tourna les talons et reprit sa marche.

Akane n'aquiesca pas, ne répondit pas... Elle se contenta d'emboîter le pas du Mizukage.

Elle garda un pas de retrait, préférant rester dans l'ombre de celui dont la force dépassait largement la sienne.

Quelques regards se tournèrent vers eux et une vague de chaleur emplie la jeune femme avant de disparaître. Ca lui faisait toujours ce petit effet d'être ainsi vu en compagnie de Seel.

"J'ai vu que vous aviez posé de nouvelles missions..."

La voix d'Akane était légère, cristalline, un peu comme une chanson d'enfant. Cela la rendait un peu plus jeune encore que ses 24 ans.

Elle jeta un regard sur l'homme à la dérobé.

"Certaines obligations me clouent ici... Et peu de ninja ont les capacités de les accomplir..."

Elle se tue, cherchant, quelque part sur la nuque de son ainé le signe qu'il l'écoutait. Mais elle savait qu'il écoutait. Il écoutait toujours, attentif, soucieux... C'est ce qui faisait de Seel Baru un Mizukage à la fois fort et réfléchis.

"Mais tout se passera bien..."

Elle faisait la conversation. Seule. Mais ça ne la dérangeait pas. Elle aimait profiter de la force tranquille mais néanmoins très forte qui émanait de son chef.

Elle joua distraitement avec son bâton, créant de minuscule calot de glace par endroit et les éclatant d'un petit coup sec avec le bout de son bâton, suivant toujours Seel.

Malgré son attitude non chalante et peu interessé, elle gardait une consentration necessaire pour ce travail de patrouille...

Seel poursuivait sa route, guettant toujours l'anomalie, et cette fois en prime en écoutant ce que racontait Akane.
Il ne laissa filtrer aucun signe de son attention, mais il l'écoutait bel et bien.

Quand elle eut fini de parler, ils poursuivirent leur ronde un bon moment avant que Seel prenne la parole.

"Ne t'en fait pas pour les missions, d'autres hommes devraient revenir d'ici peu. Nous nous en occuperons quand les effectifs attendus seront là."

Il se stoppa, restant toujours tourné dos à Akane, et il se mit à scruter l'horizon, comme à la recherche de quelque chose...
Quelques mots passèrent le cap de ses lèvres :

"J'ai à te parler d'un sujet important, retrouve moi à mon bureau des hauts lieux dans une heure. Je t'y attendrai."

A ces mots, Seel fit quelques pas dans la brume et son image se brouilla, jusqu'à finalement se dissiper entièrement.

Akane stoppa sa marche en même tant que Seel.

Elle était rassurée par les paroles du Mizukage, mais n'en montra rien.

Quand il lui demanda de venir le rejoindre dans son bureau, elle se posa des questions sur les raisons de cette "invitation". Il avait paru soucieux, pour le peu qu'elle pouvait en dicerner...

Elle le laissa donc disparaître dans la brume et resta ainsi, debout au milieu de la ville, l'humidité de la brume lui léchant le visage et les mains...

Elle attendit de longues minutes, sans que personne eu pu savoir à quoi elle pensait. Puis elle reprit sa marche, direction le bureau de Seel. Elle prendrait son temps pour y aller...

[suite de l'entretient entre Noboru et Akane dans les hauts lieux]


La jeune femme joint ses deux mains devant elle, contre son ventre et baissa légèrement la tête, rermerciant Noboru de lui tenir ainsi la porte.

Elle se demanda un instant si elle n'avait pas rêver en surprenant une lueur... étrange dans son regard. Elle évita son regard et passa rapidement, de façon à ne plus l'avoir dans son dos mais bien à sa hauteur.

"Je vais près de chez moi. Il y a un petit jardin japonais où reigne le calme..."

Elle se tue et son regard devint à nouveau sombre, comme si les larmes la menaçait à nouveau :

"Bien que se ne soit pas ce dont manque le village à l'heure actuelle..."

Elle reporta ses yeux sur le jeune homme à ses côté et le détailla plus ou moins. Elle avait vaguement connaissance de ses "capacités". Elle frissona un instant au souvenir de son père qui avait eu l'air saisit de ce même mal que Noboru pouvait provoquer.

"Je ne vois pas d'inconvéniant à votre présence..."

Elle savait aussi que la nature de Noboru Wataya était de tromper et de trahir. Mais son âme était tellement en peine qu'elle ressentait le besoin de cette compagnie, aussi illusoire puisse t-elle être.
Mais à tout hasard :

"Cela dit... N'aviez vous pas quelque chose de prévu ?"

Comme à son habitude, Akane commença à geler de minuscule particule de condensation pour les éclater du bout de son bâton. Un tic qu'elle possédait depuis son plus jeune âge.

"Et que vouliez vous dire au fait ?" se rappelant soudain des dernières paroles de l'homme.

Puis elle rebaissa son regard sur le chemin...

*Près de chez elle? se répéta Noboru, On n'est pas tombé loin...*

Elle le dévisagea et il lui rendit son regard, tâchant de dissimuler au mieux la moindre lueur d'intérêt dans ses prunelles. Elle ne voyait pas d'inconvénient à sa présence? Fort bien, il n'aurait pas imaginé les choses autrement; bien que cette Akane paraisse être le genre de femme à congédier sans détours.

"Cela dit... N'aviez vous pas quelque chose de prévu ?
- Rien qui mérite de vous faire attendre, très chère, lui répondit-il en la gratifiant d'un sourire rassurant.

Des masques, des grimaces, des sourires... il en avait à en revendre, et la kunoichi profitait pour le moment des agréables faciès qu'il réservait depuis toujours à la gent féminine.
Il remarqua le petit manège d'Akane et de son bâton, et cela eut pour effet de lui faire reconsidérer la situation: il ne devait pas perdre de vue qu'il n'avait pas affaire aux midinettes qu'il avait coutume d'aborder, mais bien à un shinobi, juunin qui plus est, et que même si la jeune femme avait l'air d'un sang-froid à tout épreuve, il allait devoir montrer patte de velour s'il voulait aller plus loin avec elle sans s'y brûler les ailes - ou, dans le cas présent, sans se retrouver à l'état de glaçon géant.

- Et que vouliez-vous dire au fait? demanda Akane.
- A propos de...? Oh! Ce qui devrait être agréable? Eh bien...

Noboru haussa les épaules et remit ses mains dans ses poches.

- C'est un point de vue assez personnel, alors je ne suis pas certain que vous pourrez l'adapter ne serait-ce que le temps de notre conversation... Selon moi, les shinobi sont brimés... beaucoup trop contrôlés... Nous n'avons pour ainsi dire aucune liberté de mouvement, nous n'avons de choix que ceux que veulent bien nous abandonner nos supérieurs hiérarchiques - eux-mêmes enchaînés au gouvernement du pays qu'ils servent...

Il soupira, passa une main dans ses cheveux.

- Nous avons interdiction de nous éloigner de notre village si on ne nous a pas attribué de mission, autrement nous risquons de passer pour des déserteurs... On ne peut tuer que si on nous en donne l'ordre... Je vous prie d'accepter mes sincères excuses pour ce discours relativement désordonné, fit-il à la jeune femme qui l'accompagnait en prenant un petit air gêné savamment composé.

Et il s'arrêta là. Noboru aimait bien ouvrir sa grande gueule, certes, mais en présence d'une proche du Mizukage, il fallait quand même savoir se contenir si on ne voulait pas aller aux devants de graves complications, comme une décapitation sommaire dès le saut du lit - quoique dans le cas de son cher et tendre Seel Baru, on lui ferait très sans doute faire un petit tour par les salles de tortures... il suffisait de lire la première mission proposée au sujet de l'ivrogne d'Oto pour mesurer le degré de susceptibilité de leur vénéré grand chef.
Tiens, au fait, en parlant de prche du Mizukage...

- C'est nouveau? " interrogea Noboru en tapotant son propre front du bout de l'index.

Il avait remarqué le point qu'arborait désormais Akane, mais n'avait pas encore établi de sérieux rapprochement entre elle et le Mizukage avant cet instant.

Akane avait écouté, dans un silence presque religieux, continuant de marcher en direction du petit parc.

Elle comprenait bien ce que lui disait son compagnon de marche, mais elle n'avait pas, et il semblait tout à fait le savoir, le même point de vue.

Ses airs tristes s'estompèrent sensiblement toute fois pendant qu'il avait exposé son point de vue. Il avait eu l'air si jeune en passant cette main dans ces cheveux, tic d'une personne qui réfléchis tout en même temps qu'il s'exprime.

*Il fait attention à ce qu'il dit" pensa t-elle finalement.

"C'est nouveau ?"

Il avait tapé le haut de son front en disant cela.

Akana papillonna des yeux un instant, tâchant de comprendre le problème et un "ho ! Ca...!" muet se dessina sur ses lèvres.
Elle porta elle même une main fine à hauteur de son visage mais s'arrêta avant d'avoir touché la marque.

"Baru-sama m'a apposé cettemarque quelques minutes avant que nous nous retrouvions devant le panneau d'affichage."

Ses yeux s'embuèrent de nouveau de larme avant qu'elle ne détourne la tête, dans une veine tentative de chasser ses mauvaises pensée. Elle se reconcentra, soupira un peu pour ses sentiments à l'emporte pièce et regardant à nouveau Noboru dans les yeux lui expliqua :

"C'est le signe qu'il fait de moi son disciple à partir d'aujourd'hui... 'il venait à mourir, je prendrais sûrement sa place..."

Elle le considera un instant avant de reprendre :

"Pas la peine pour autant de mesurer avec tant de soin vos paroles."

Elle soupira :

"Nous sommes arrivé."

Et d'indiquer une petite porte dans un mur, qui devait mener au jardin.

"Et que comptez vous faire ? Dans un futur proche ?"

Sachant qu'elle n'avait pas dû être des plus clair :

"Pour le village je veux dire, je ne me permetrais pas de m'imiscer dans votre vie."

Noboru retint un sifflement déçu lorsqu'Akane lui expliqua la nature, ou presque, du point sur son front.

*Voilà que le Mizukage marque son bétail... Remarque, avec elle, vaut effectivement mieux signaler qu'elle est déjà prise.*

Il se pencha légèrement vers elle en souriant lorsqu'elle lui fit remarquer qu'il "mesurait ses paroles avec soin".

" Mais demoiselle Nakajima, il ne s'agit ni plus ni moins que ma façon de parler habituelle, lui dit-il, De plus, jusqu'à ce que vous m'en informiez, j'ignorais parfaitement la fonction de cette nouvelle marque - caprice de femme passager, avais-je d'abord pensé... j'oubliais que les shinobi de ce village sont rarements des gens superficiels.

Puis ils arrivèrent devant ce qui, selon la jeune femme, était la porte du jardin dont elle avait parlé plus tôt, et Noboru vit bientôt venir la fin de leur conversation; tout sourire quitta son visage - ça tombait bien, il commençait à en avoir assez de montrer ses dents à tout bout de champ.

- Et que comptez-vous faire? Dans un futur proche? demanda-t-elle.

Il haussa un sourcil intrigué.

- Pour le village je veux dire, je ne me permettrais pas de m'imiscer dans votre vie, précisa-t-elle.
- Je n'ai pour le moment rien de clairement défini en tête, lui répondit-il d'un air détaché, Sans doute vais-je exécuter les missions, aussi peu intéressantes soient-elles, que daignera bien me confier mon cher et tendre Mizukage. Ou peut-être aurai-je trahi ce village d'ici la fin du mois en confiant des informations confidentielles au plus offrant, tout peut arriver.

Il laissa planer le silence quelques instants, avant de se remettre brutalement à sourire.

- Rassurez-vous, ma chère, ce n'était là qu'une plaisanterie de mauvais goût, lui assura-t-il, Je ne me permettrais pas de briser votre coeur, ses éclats de glace seraient alors aussi dangereux que ceux de ce fameux miroir du conte d'Andersen... je vous verrais bien dans le rôle éponyme, par ailleurs. "

En même temps, la question d'Akane avait réveillée en lui celle qu'il se posait depuis un moment déjà : combien de temps encore resterait-il dans ce village qui l'ennuyait de plus en plus? Il n'aimait pas du tout être ici, où la torture même avait perdu sa saveur: la pratiquer en toute légalité ne l'amusait pas autant que l'excercer à l'insu de ses supérieurs.

[HJ: c'est pas du Naruto, c'est un plan drague foireux XD]

[hrp : tu m'en diras tant^^]

Les yeux d'Akane s'allongèrent tandis qu'ils ne devenaient que deux fentes, scrutant Noboru comme si elle avait pu percer le mysthère qui entourait le jeune homme.

Cette conversation n'avait sans doute que trop duré.

*Dommage* pensa t-elle *Les moments de répis son rares*

"Je ne vais pas vous retenir d'avantage Wataya-san..."

Elle avait dit ça d'un ton assez impératif, ne laissant que peu de place à la réplique.

"Je vous souhaite de réussir dans vos projets..."

Puis appuyant bien ses mots elle ajouta :

"Pour autant que ceux ci servent le village..."

La méfiance venait de naître, et cela avait définitivement éloigné la jeune femme de l'idée d'avoir Noboru pour compagnon cette après midi.

Elle reporta de nouveau son regard sur lui, et avançant une main pour le saluer ajouta :

"Méfiez vous de vos paroles."

D'humide de larme ses yeux devinrent assez dur, comme si les larmes avaient tantôt gelées :

"Pas tant celles que vous avez ici que celles que vous pourriez avoir ailleurs..."

Laissant sa phrase en suspens, son visage s'adoucis de nouveau, redevenant sombre comme à l'acoutumé.

La main toujours tendu vers Noboru, Akane avait la curiosité de savoir si le jeune homme allait la saisir, poursuivant ses airs angéliques jusqu'au bout, ou s'il tournerait les talons aisni...

" Je déplore fort que mes paroles vous aient offensée, demoiselle Nakajima, soupira Noboru d'une voix navrée en attrapant la main tendue de la kunoichi, et y déposant plus longtemps ses lèvres que lorsqu'il l'avait saluée, Mais je suis flatté que vous vous fassiez du souci pour moi...

Il avait ajouté ceci avec une moue moqueuse après s'être redressé. Il savait qu'Akane se souciait plus du sort du village de Seel Baru que du sien.

- Je vois qu'il me reste à faire encore bien des progrès avant de savoir parler aux femmes indépendantes, sans les faire se dresser contre moi... Enfin! Je vous quitte en espérant que notre prochaine rencontre ne se conclura pas aussi brièvement, cela me chagrinerait de vous abandonner sur une mauvaise impression, ma chère.

Il s'inclina une dernière fois.

- Je n'ai plus qu'à vous souhaiter un agréable après-midi. "

Et il s'en alla, les mains dans les poches. A aucun moment son visage n'avait varié ses expressions, paraissant toujours au-dessus des petites déceptions sur lesquelles pouvaient bien tomber les simples mortels. Pourtant, c'était bien de la frustration qu'il éprouvait à ce moment-là.

*Oh le con, se dit-il dans un rare moment d'écart de langage, Y'a vraiment des fois où je devrais apprendre à me taire, mais vraiment fermer ma grande bouche au lieu de dire des conneries. Surtout à celle-là, faut croire que les blocs de glace ont pas été taillés pour être réceptifs à une quelconque notion d'humour... manquerait plus que cette demoiselle m'ait crû et aille rapporter tout ça à mon Mizukage chéri...*

Un semblant de sourire d'une sincérité inhabituelle - soit un rictus de parfait sadique - étira ses lèvres.

*Oh... au pire, je pourrais toujours retourner la voir pour prolonger notre discussion... et là, on verrait bien si elle resterait toujours aussi calme quand je... hé hé...*

[HJ: booon... ben peut-être vais-je aller me défouler sur un plébéin, maintenant...]

En passant la porte du bar, Kuro failli tomber, ses jambes se dérobant. Il parvint à reprendre son équilibre en s'appuyant sur le mur puis regarda le ciel. Malgré l'opacité des brumes du village caché de Kiri, Kuro parvenait à distinguer la lune ;*Mais qu'est-ce que t'as fait pendant tout ce temps ? Rien ! Ca s'appèle mercenaire et ça fait le fier, mais c'est pas foutu de se bouger le trognon ! Un mec à buter c'est toujours ça de pris, et Vidar a soif de sang...* Tout en pensant à l'épée il posa la main sur son fourreau et sourit, puis alors qu'il continuait à regarder la lune il s'endormit profondément.

[HJ: autant pour moi... il me semblait que nous étions en pleine matinée ]

Noboru ressortit tranquillement du bar, et avisa immédiatement Kuro, étendu sur le sol. Il s'en approcha, tâta son corps du pied, et le grognement qu'il en tira lui confirma qu'il n'était pas encore mort.

*Tsss... soûlard.*

Soudain, un battement d'ailes parvint aux oreilles de l'illusionniste, qui releva la tête : un faucon volait à basse altitude, poussant parfois un petit cri.

*Tiens, si je ne m'abuse, il s'agit là du volatile attitré de mon cher et tendre supérieur, nota Noboru, Il faut sans doute se rassembler quelque part...*

Il regarda l'oiseau disparaître derrière les toits puis, haussant les épaules, reprit son chemin dans la direction opposée, ne témoignant aucun intérêt pour le mercenaire ou pour l'ordre de rassemblement du Mizukage - il ne serait pas lui s'il arrivait comme un toutou obéissant aux pieds de son maître, après tout.

[HJ: me suis pas trop cassé la tête, j'ai pris un piaf cmme à Konoha... contestations par MP ]

Akane arriva au centre ville, presque au pas de course, ses yeux fouillant avec rapidité les rues.

Enfin elle les apperçu. L'opportunité était belle, ils étaient tout 2 au même endroit.

Voyant que Noboru était sur le point de s'éloigner, elle gela un espace conséquent d'humidité, l'éclata d'un coup sec, faisant aini voler des pics acéré vers les 2 hommes. Ils se plantèrent devant les pieds de Noboru (n'ayant pas été utilisé pour frapper mais arrêter).

Elle repris un instant on son calme et siffla :

"Ketsueki-san et vous même auriez vous donc décider de me faire perdre mon temps ?"

Elle leva une main vers le ciel :

"N'auriez vous donc pas tout les 2 enfin compris les signes du Mizukage ?"

Elle s'approcha, se mit à distance respectable de Noboru et leva les yeux vers l'homme avant de reporter son regard sur celui étandu sur le sol.

Elle s'approcha de Ketsueki, reprima une grimace et hésita un instant :

*la méthode douce ou la méthode brutale...?*

Mais elle n'avait pas réellement envie de perdre plus de temps dans de veines querelles :

"Bon..."

Elle se pencha, attrapa Ketsueki par son vêtement, au niveau de l'épaule et tenta de passer un bras sous ses aisselles, pour le maintenir debout contre elle.

Elle lutta quelques instant, et à plusieurs reprises se trouva obligé de geler quelques peu l'atmosphère humide pour le faire tenir droit.

*Il sera difficile d'aller jusqu'à l'accadémie comme ça...*

Un nouveau regard vers Noboru :

"Wataya-san... Si vous pouviez..."

Et elle chuta, emporté par le poids mort qu'était Ketsueki...

*trop c'est trop....!*

"Si vous pouviez réveiller cet imbécil ! Peut importe comment ?!"

[hrp : j'essais de mettre un peu d'ambiance, un petit combat à l'horizon ? Ou m^me pas ?^^]

Noboru avait remis ses mains dans ses poches et assisté aux vains efforts d'Akane, toujours aussi impassible. Les pics de glaces l'avaient quelque peu surpris, certes, mais pas non plus de quoi fouetter un chat... en revanche, là où ça coinçait, c'était quand la kunoichi avait parlé de "perdre son temps", ainsi qu'un autre cmmentaire tout aussi peu intéressant sur les signes du Mizukage. Comme s'il était trop stupide pour les reconnaître...!
Alors quand elle lui demanda un coup de main, il haussa tout simplement les épaules, comme il savait si bien le faire, et s'apprêta à l'envoyer balader. Mais ce qu'elle ajouta lui arracha un léger sourire.

"Si vous pouviez réveiller cet imbécile ! Peu importe comment ?!
- Ah, ça il me semble que ça soit dans mes cordes, répondit-il en s'approchant, En revanche, ne comptez pas sur moi pour vous aider à le porter... en tant que potentielle successeur de notre vénéré Mizukage, votre force physique ne devrait pas laisser autant à désirer...

Il la dévisagea d'un air réprobateur, puis s'accroupit et l'aida à se remettre sur pied, laissant Kuro à terre. Il épousseta rapidement ses épaules, ses bras, en profita pour frôler ses seins - pour sa défense, il y avait aussi de la terre dessus -, mais décida de s'arrêter avant qu'elle ne décide de le congeler sur place - on ne savait jamais, avec ces femmes indépendantes...

- Je vais tâcher de faire recouvrir ses esprits à cet ivrogne, demoiselle Nakajima, mais à mon avis ça sera peine perdue : il vient tout juste de commencer à cuver...

Noboru passa une main dans ses cheveux et considéra pensivement l'homme à ses pieds. Puis soudain son visage s'éclaira. Il se tourna vers Akane et, dans un sourire rassurant, lui dit:

- Je tiens à vous préciser que ce je vais faire na pas d'autre but que de ramener le sieur Ketsueki à lui.

Sur ces mots, l'illusionniste se baissa et posa sa main sur le front de Kuro. Une légère décharge de chakra s'échappa de ses doigts pour s'infiltrer dans le crâne de l'autre homme. Noboru se redressa, une main sur la hanche.

- Bon, il se réveillera sans doute plus rapidement que si nous avions dû attendre son réveil, soupira-t-il, Ce n'est pas aussi facile de tirer quelqu'un d'un sommeil dû au surplus d'alcool... Ah, demoiselle Nakajima...

Il fit de nouveau face à la jeune femme, les sourcils à peine froncés.

- Il me semblait que vous m'aviez congédié, précédemment, je ne me trompe pas? Pourquoi diantre venez-vous me chercher? "

Noboru s'en doutait bien, mais dès qu'Akane avait dit qu'elle ne voulait pas qu'on lui fasse perdre son temps, il avait senti qu'il tirerait une certaine satisfaction à faire traîner les choses.
Et puis converser avec une jolie femme était toujours un bon moment à passer, non?

Akane le laissa faire. Même quand il passa ses mains sur elle, elle se contenta d'un regard desaprobateur.

"Ma force physique pour porter un homme n'a rien à voir avec ma force de frappe..."

Elle épousta elle même quelques grin de terre qui avait volé sur elle.

"Je fais bien peu de cas de ces exercices que nous impose le Mizukage. Cela dit une bonne coordination mérite une certain discipline..."

Elle ferma les yeux, sentant poindre un mal de tête avant de poursuivre :

"Même si j'admet toute fois que Katsueki-san et vous même en manquez cruellement..."

Puis reprenant un visage plus tranquil, et plus triste :

"C'est peut être même ce qui vous menera à la mort plus vite que n'importe qui d'autre..."

Elle replaca correctement son petit chapeau :

"Votre aide, bien que sans doute utile, et une valeur sur laquelle Kiri ne compte pas... Ou plutôt, ne peut pas compter."

Elle soupira :

"Mais pour l'heure vous êtes ici... Si vous ne le faite pas pour le Mizukage ou pour moi, trouvez une raison de le faire et venez à l'académie..."

Elle jeta un regard à Katsueki et le pointant de son index :

"Et lui ?"

La décharge de chakra eu peu d'effet sur Kuro (il en avais vu d'autres ...) mais elle l'avait tout de même sorti de sa torpeur. Kuro se leva péniblement et quand il retrouva son équilibre il lança un regard sombre à Noboru :

"Ne refait plus jamais ça, même si on te l'ordonne ! Compris Wataya ?"

Tandis qu'il tenais ces propos, Kuro retrouvait ses esprits peu à peu et vérifia qu'on ne lui avait pas volé son argent ou, plus grave, son épée. Sans broncher il posa sa main sur son fourreau et tâtonna discrètement pour s'assurer que Vidar s'y trouvait bien. Quand il sentit du bout des doigts la garde de l'épée Kuro recommença à respirer ; voyant qu'elle le regardait d'un drôle d'air il se tourna alors vers Akane :

"Un problème Nakajima ... san ?" Dit-il en sourcillant.


hrp : dsl ^^' j'ai un peu de mal avec la gestion du temps en rp. à par ça, ok pour une baston Kuro vs Noboru mais j'ignore s'il y a un contexte (en plus j'investi qué même un perso que j'ai pas créé alors y me faut un peu de temps pour faire mes marque ...)

Noboru n'appréciait plus autant Akane. En fait, elle lui plaisait même assez avant d'ouvrir sa bouche ; les femmes ne devraient ne devraient jamais se montrer aussi ennuyantes en tenant des propres somme toute inutiles. Mais il n'exprima aucunement sa pensée et laissa parler la jeune femme, se contentant d'émettre un ricanement lorsqu'on lui affirma que son manque de discipline le perdrait un jour ou l'autre.

*C'est plutôt l'inverse, songea-t-il, amusé, Si j'avais suivi les ordres que l'on me donnait, cela ferait belle lurette que Charon m'aurait pris à bord de sa barque!*

Elle replaça son chapeau, et l'envie prit Noboru de l'envoyer valser pour laisser ses cheveux plus libres.

"Votre aide, bien que sans doute utile, et une valeur sur laquelle Kiri ne compte pas... Ou plutôt, ne peut pas compter, reprit Akane, son air de chien battu greffé sur son visage.
- Question de bon sens, trouva-t-il bon de préciser, Ma réputation n'est plus à faire...
- Mais pour l'heure vous êtes ici... Si vous ne le faite pas pour le Mizukage ou pour moi, trouvez une raison de le faire et venez à l'académie...
- Je ne vois malheureusement pas ce que ça pourrait bien m'apporter. De plus j'ai une sainte horreur des bâtiments académiques, je plains ceux qui doivent y passer leurs journées.

Ils n'allèrent pas plus loin dans leur discussion, ce qui irrita grandement l'illusionniste, car Kuro se réveilla au même instant. Il se redressa, l'air toujours aussi frais et dispos, et Noboru fut le premier à recevoir un témoignage de sa sympathie.

- Ne refait plus jamais ça, même si on te l'ordonne ! Compris Wataya ?
- Oh, ça ne devrait pas poser trop de problème, étant donné mes petits problèmes avec l'autorité, répliqua Noboru le sourire aux lèvres, Par contre je ne te garantis rien si c'est encore une jolie jeune femme qui recquiert aimablement mes services...

Puis le mercenaire détourna son attention de l'illusionniste.

*Il doit penser qu'il a pû être dépouillé durant son court sommeil, se dit-il, Vraiment pitoyable que quelqu'un de son niveau en soit réduit à pareille loque humaine.*

- Un problème Nakajima ... san ?
- Tu ferais mieux de ne pas poser de question qui entraînerait irrémédiablement une réponse des plus ennuyeuses, le prévint Noboru, Demoiselle Nakajima souhaiterait que nous rejoignions notre cher et tendre Mizukage à l'académie, pour je ne sais quels nouveaux tests futiles. Je ne sais pas pour toi, Ketsueki, mais à quant à moi...

En disant cela, Noboru tourna les talons et reprit sa marche interrompue plus tôt par Akane.

- ... ça ne m'intéresse pas le moins du monde, j'ai mieux à faire. Enfin... connaissant ton esprit de contradiction, je suppose que tu ne partageras sas doute pas mon avis, et que tu iras perdre ton temps..., soupira-t-il.

Il adressa un vague salut de la main aux deux shinobi dans son dos.

- Ah, demoiselle Nakajima! lança-t-il par-dessus son épaule, Puisque vous comptiez retourner auprès de notre si dévoué Seel Baru, rappelez lui donc que m'imposer quoi que se soit, en dehors des missions qui me sont assignées, n'est pas compris dans mes "engagements" envers ce village. "

Akane soupira, mais dans ses yeux, un instant avait brillé une étincelle d'interêt.

*Beaucoup mieux quand il est luné comme ça...*

Elle ajouta, avant qu'il ne soit trop loin pour l'entendre:

- Puis je tout de même me permettre, Wataya-san, de vous rappeler que ces épreuves détermine votre salaire et vos missions ?

Puis se retournant vers Katsueki, ne témoignant plus de l'interêt qu'à celui ci :

- Puis je compter sur votre présence Ketsueki-san ?

Elle se rendit soudain compte qu'une de ses boucles d'oreille avait finit au sol, elle se pencha pour la ramasser, la remit en place en soupirant tristement.

Toujours de dos pour Noboru, elle mit une main sur sa hanche, se cambra sensiblement, signe qu'elle attendait une réponse, quel qu'elle soit, de Kuro.