Bar

Noboru poussa l'une des portes de l'établissement, un simple bar au coin d'une rue du village, ni trop fréquenté ni trop vide, pas spécialement bien fréquenté mais pas trop populaire non plus. Noboru, du seuil, inspecta les lieux en quelques secondes: deux hommes assis au comptoir, le barman occupé à astiquer un verre près d'eux, et encore un autre homme au fond, attablé non loin de la porte des toilettes.

*Pas gêné par l'odeur, lui, on dirait*, remarqua l'illusionniste en s'installant lui-même à une table derrière les deux premiers buveurs.

Il pianota un instant sur le rebord boisé, puis leva une main et héla le barman.

" Gin, je vous prie, commanda-t-il.

L'autre le lorgna d'un air peu inspiré, ce qui incita Noboru à penser qu'il eut été préférable d'aller boire un verre ailleurs, posa verre et torchon avec une lenteur exaspérante et se retourna à la même vitesse hors du commun vers l'étagère garnie de bouteilles aux alcools divers et variés - certaines fois, la forme inhabituelle ou la couleur lumineuse de la bouteille donnait envie de goûter à chacune des boissons proposées. Le barman attrapa l'une d'elle et en versa le contenu dans le verre qu'il venait d'essuyer, avant de l'apporter à Noboru, qui avait recommencer à faire courir ses doigts le long de sa table. Le verre fut posé devant le shinobi avec toute la délicatesse du pachiderne, et il reçut quelques gouttes sur sa manche. Il serra les dents en voyant la tache s'étaler sur le tissu bleu horizon de son manteau, mais se garda de tout commentaire. De toute façon, l'autre homme était déjà retourné auprès de son torchon.

- Merci quand même, marmonna Noboru, et il avala son verre d'une seule traite, Un autre. "

[HJ: la frustration passe par l'alcool XD mais si quelqu'un passe par ici, je tiens à ce qu'il sache que je serai ravi de lui faire passer un sale quart d'heure Ah, et en passant... puisqu'on parle de gin, c'est bien le nom de l'un des personnages de Bleach? Comme je lis pas ce manga j'en suis pas sûr... Je parle de celui qui a les cheveux blancs coupés courts, et qui a une frimousse de renard. Parce que je suis tombé sur des images de lui, et il a exactement le sourire que j'imagine à Noboru!]

Kuro entra dans le bar aussi soul qu'on peut l'être, l'ambiance y était tout à fait propice aux "réflexion" qui le taraudait. Puant la sueur et le vomit, il avait passé un terrible moment à vider le contenu de chaque bouteille, de chaque flacon que son foyer pouvait contenir. Il se traîna jusqu'au bar et s'adressa au barman.

"File-moi ce que tu as de plus radical ..." puis il se tourna vers un autre poivrot, affalé sur le bar : "Tiens-toi mieux que ça toi ! Tu fais honte au Mizukage !" Puis il ajouta : "Pauv' tache."

La couleur de la mixture que le barman lui avait tendu n'inspirait pas confiance, mais Kuro "devait" boire quelque chose. Il s'enfila rapidement la boisson, paya et sans mot dire, sorti de l'établissement.

Noboru considéra la silhouette du nouvel arrivant. S'il avait bonne mémoire - sans se vanter, il en avait toujours eu une excellente -, il s'agissait là du fameux mercenaire engagé par le Mizukage, Kuro Ketsueki. Il l'avait vaguement croisé tout à l'heure lorsqu'il se trouvait encore au centre administratif en compagnie d'Akane, et il n'aimait pas le fait que ce rustre fréquentât le même endroit que lui.
Cependant il ne dit rien, et l'autre partit rapidement de lui-même.

Noboru adressa un signe au barman.

" Plus la peine de me servir, lui dit-il en se levant, L'odeur de cet individu m'a coupé l'envie de boire. "

Il lança adroitement quelques pièces sur le comptoir, que l'homme éternellement occupé à astiquer des verres sales s'empressa de faire disparaître dans sa caisse.

Pour la seconde fois de la journée, Noboru entra à l'intérieur du bar. Il aperçut immédiatement Kuro et alla prendre place à côté de lui, ne manquant pas de remarquer les restes de la coupe qui avaient tailladé la chair d'une de ses paumes. Le sang avait coulé sur le bois du comptoir, et Kuro arborait une mince traînée sanguinolente le long de son menton.

" On lèche ses plaies, Ketsueki? fit Noboru lorsqu'il fut assis, pas spécialement sur un ton moqueur, Dieu quelle maladresse...

Noboru jeta un coup d'oeil au barman, qui jetait des regards teintés d'inquiétude en direction du mercenaire.

* C'est vrai qu'un client qui explose la vaisselle et suce son sang avec une expression proche de la jouissance met mal à l'aise,* se dit l'illusionniste.

- Alors comme ça, reprit-il d'une voix aimable, Tu as préféré aller terroriser le bas peuple en te comportant comme un ivrogne primitif, plutôt que de nous rejoindre, moi et demoiselle Nakajima, pour remplir la mission que nous a confié notre Mizukage chéri? Tss tss, Ketsueki... toi qui te vante d'avoir un sens de l'honneur... Tu ne vaudrais pas mieux que moi, en fin de compte.

Noboru sourit. Il hésita un court, très court instant, puis héla à son tour l'homme derrière le comptoir.

- La même chose que monsieur, commanda-t-il en montrant Kuro du pouce, Et laissez-nous la bouteille. Tu vois, ajouta-t-il en se tournant vers Kuro, Je suis solidaire, dans le fond.

L'autre homme s'exécuta rapidement, pressé de ne pas rester trop près des deux shinobi. Il fit glisser deux coupes vers eux et déposa la bouteille à portée de la main de Noboru, avant de retourner vaquer à des occupations plus éloignées.

- Santé, dit simplement l'illusionniste en se servant.

Il avala sa coupe d'un seul trait, savourant l'alcool qui coulait le long de son gosier et paraissait chasser le froid de la bruine qui avait imbibé ses vêtements. Il reposa son verre vide, visiblement satisfait de la boisson.

- Hum, pas mauvais, apprécia-t-il, Mais ça ne vaut pas un bon vin. "

Ignorant royalement la remarque de Kuro, Noboru se resservit une deuxième fois. Puis une troisième. Finalement, le sake avait un incontestable avantage sur le vin : ses effets étaient bien plus efficaces en peu de verres. Mais pour ce qui était du goût, pas moyen, le vin serait toujours premier dans son coeur.

" Il faudrait peut-être penser à aller au rendez... Oh et puis merde !
- Comme tu dis, approuva Noboru qui lui remplit sa coupe et la poussa devant son nez, Mais on fait attendre une dame, là, et c'est pas très correct.

Sur ces belles paroles, il but encore. En voulant se servir un cinquième verre, Noboru réalisa avec horreur que leur bouteille était vide. Il s'apprêtait à en commander une nouvelle, mais l'idée que la boisson puisse le rendre ivre lui traversa l'esprit, et il resta immobile sur son siège. Il fixa Kuro d'un air dubitatif, avant de sortir avec tout le sérieux du monde :

- Hum... tu ne dois pas avoir beaucoup de succès auprès des femmes, avec une telle absence de maintien. "

"Je t'emmerde..., grogna Kuro.
- Moi aussi je t'aime, gloussa Noboru, trop bas cependant pour que le mercenaire l'entende et comprenne sa phrase.

Il suivit d'un oeil [j'aime cette expression, comme si l'autre oeil faisait autre chose pendant ce temps-là] la disparition du contenu de la coupe de son compagnon de beuverie, et l'imita peu après. Finalement, il aimait bien le sake, il le faisait se sentir plus léger. E Kuro lui apparaissait presque sympathique à travers ses propres vapeurs d'alcool.

- Ah, si seulement on pouvait avoir une corne d'abaondance, on pourrait avoir de l'alcool gratuitement et en quantité ilililmi... Et merde !
- Immilité, le corrigea l'autre, Moi je peux, j'ai de l'argent... mais avec mon ar-argent, avoir des filles c'est m-mieux.

*Allons bon, voilà que j'me mets à bégayer! se dit Noboru, Pas bon, ça...*

Et il but encore.



Un quart d'heure plus tard, Kuro et Noboru avaient vidé une troisième bouteille, et s'apprêtaient à en commander une quatrième [z'avez vu comment je sais bien compter?], sans se soucier de qui paierait l'addition- très certainement celui qui aurait encore la force et la lucidité nécessaire à toute fuite.
Noboru avait, erm, légèrement occulté l'attente d'Akane, toute seule aux portes du village...

Akane entra à son tour dans le bar. La colère froide qui émanait de la jeune femme lui avait valu de petits regards craintifs.

Elle s'avança, joua des coudes pour s'asseoir entre les 2 hommes et fixa un point droit devant elle.

Elle ôta son petit chapeau, et lâcha ses cheveux qui coulèrent sur ses épaules. La jeune femme fit ensuite jouer un peu ses articultions, cherchant à se détendre complètement et finalement e tourna vers le barman. D'un ton poli elle dit :

" Une limonade je vous prie..."

Noboru, à l'arrivée d'Akane, sembla retrouver un peu de sa contenance habituelle - bien se comporter devant les dames faisait partie de certains principes auxquels il tenait. Il se redressa sur son siège, tentant de se maintenir droit sans vaciller.

" Une limonade je vous prie...
- Sauf votre respect, lui glissa l'illusionniste à l'oreille, en passant un bras autour de ses épaules, Nous nous trouvons dans un bar, et la consommation de toute autre boisson que l'alcool y est trèèèès mal perçue, le saviez-vous? Donnez-lui autre chose, ordonna-t-il au barman.

Il lui adressa un sourire qui pouvait à la limite paraître gêné.

- Vous excuserez bien mon... notre retard, demoiselle Nakajima? minauda-t-il en la regardant droit dans les yeux, Après tout, cela ne fait que reporter notre départ à seulement vingt minutes, une demi-heure grand maximum... pas de quoi fouetter un chat.

Il lâcha Akane et ricana, les épaules secouées par le fou rire qu'il contenait.

- Notre Mizukage chéri ne nous fera pas un caprice pour si peu de temps, quand même. "

Les membres d'Akane tremblait tellement l'ivresse des 2 hommes lui tapait sur les nerfs.

Quand le barman revint vers eux et posa devant elle un verre d'alcool, elle le vit hésiter vaguement puis poser à la fois l'alcool et la limonade... A tout hasard...

"J'aurais souhaiter une cruche d'eau glacé également s'il vous plaît."

Le ton était poli mais ne souffrait aucune réplique.

Elle se tourna doucement vers Noboru, puis vers Wataya et d'une main ferme elle saisit leur menton et leur tourna la tête ailleurs :

"Vous empestez l'alcool."

L'haleine chargé en alcool des deux compères lui chatouillait éffectivement les narines quand ceux ci se tournaient vers elle.

Elle reposa ses main sur le bar et soupirant tristement elle ajouta à l'intention de Kuro :

"Vous m'avez mentit..."

Elle but une gorgée du verre de limonade et se tourna cette fois à l'intention de Noboru :

"Et vous m'aviez abitué à plu de manières..."

Elle soupira encore, longuement, avant de saisir le verre d'alcool devant elle. La jeune femme porta le liquide devant ses yeux et l'observa un instant. Enfin, elle pencha la tête en arrière tout en avalant d'une seule rasade le contenu du petit verre...

Noboru tapa dans ses mains lorsqu'Akane avala son verre cul sec.

" Oh oh, joli, demoiselle Nakajima, joli, apprécia-t-il, moqueur, Mais reste à voir si vous le tiendrez aussi bien que nous.

Il ricana encore.

- Oh, et pour mon manque de manières, hein, qui s'en soucie? Pour ce que ça marche..."

Il soupira profondémment et s'appuya au comptoir, la tête dans une main. La question de l'addition commençait à le tarauder sérieusement, et il allait lui falloir trouver un moyen rapide de convaincre Akane de payer leur consommation - la convaincre ou la mettre devant le fait accompli, il n'y avait pas grande différence.

Une jeune personne se présenta plus ou moins discrètement au comptoir. Une jeune femme de toute évidence, le visage fermé dont la sévérité de ses yeux était soulignée par de longs et lisses cheveux noirs. Celle ci était vêtue d'un kimono de moyenne allure dans les tons verts ceintré d'une ceinture bordeau. Elle demanda alors au tenancier, d'un air tout à fait innocente :

Je vous demande pardon. Je ne suis pas souvent en ville et je ne connais donc pas l'avis des villageois de Kiri quant au nouveau Mizukage... qu'auriez vous entendu de lui ?

Cette jeune personne parlait d'une voix douce et basse, et c'est à peine si son interlocuteur seul pouvait l'entendre afin que l'abord d'un tel sujet et surtout dans un lieu pareil n'éveille aucune passion.

Akane se tourna vers le nouvel arrivant, tentant d'ignorer la remarque de Kuro. Elle l'observa attentivement :

"A chacun de se faie son opinion... En ce qui me concerne, j'approuve le Mizukage..."

Puis elle détourna le regard de la jeune femme... Le reportant sur Kuro qui, l'espace d'un instant avait porté un regard un rien lubrique...

Elle se redressa, regardant ailleurs... Tiens, Noboru pourquoi pas. En plus, il lui avait posé une question non ? Juste avant l'intervention de la gamine.
D'ailleurs, en rapport avec l'alcool, elle qui n'y était pas habitué n'avait pas imaginé les effets du breuvage.

Akane aurait volontier avoué qu'elle se sentait... Légère...

Elle passa une main sur son visage. L'eau glacé qu'elle avait commandé arriva et elle plongea sa main dans le liquide. Elle passa ensuite sa main humide sur son visage, tentant de se dégriser un peu... Pourtant la dose avait été faible...

La jeune femme ne changea pas d'expression. Inutile devant d'ivres personnages. Elle resta spectatrice de la scène qui s'offrait à elle et décida d'intervenir, l'air plus sociable, afin de ne pas envenimer la situation.

Si je considère que l'alcool rend les gens sincères alors je prends en note votre appréciation du Mizukage... Je sais pertinemment que chacun doit se faire sa propre idée mais en campagne pesonne n'est au courant de ce qui se passe... Je suis habitante de Kiri et je viens récolter ici et là... Ce que l'on sait des agissement du nouveau Mizukage. Un avis ne me suffit pas pour faire mon opinion... Si vous en saviez plus je serais ravie de vous écouter.

Elle acheva la fin de sa phrase par un léger sourire, radoucissant ses traits restés sévères jusque-là.

* Peut-être en apprendrais-je plus ainsi *

Noboru n'avait rien dit depuis l'apparition de la jeune fille au kimono, mais son regard laissait clairement comprendre qu'il était intéressé.

" Eh bien, votre clientèle est-elle aussi ravissante en temps normal? lança-t-il à l'adresse du barman, Quelle charmante créature, vraiment.

Il se tourna cependant aussi sec vers Akane, un grand sourire aux lèvres.

- Mais pas autant que vous, demoiselle Nakajima, vous pouvez en être assurée! Et puis, soit dit en passant, les jolies femmes qui sont capables d'avaler cul sec leur coupe de sake mérite bien plus d'attention que toutes les autres... vous voyez ce que je veux dire?

Il se pencha vers elle tout en la resservant, et lui plaça le verre entre les mains. Prenant ensuite sa propre coupe :

- Vous trinquerez bien avec moi? "

Akane, trop choqué par les propos de la gamine face à elle n'objecta même pas quand Noboru lui placa un verre entre les mains.

"Nous ne sommes pas ivre...!"

Puis jetant un oeil à ses deux compagnons elle ajouta :

"... Enfin pas tous..."

Elle considéra son verre un petit instant avant d'ajouter à l'encontre de la fillette :

"Le Mizukage se trouve à l'académie je pense. Tu devrais aller lui parler. En ce qui concerne ses agissements, tu dois pouvoir trouver dans les hauts lieux quelques buraucrates pour te répondre..."

Puis, le ton dessendant de quelques degrés :

"Quand aux affaires en cours... Elles ne concerne que ceux qui ont été mis au courant !"

De sa main libre, la jeune femme écarta une mèche qui avait glissé au devant de son visage. Finalement, elle devait admettre que s'était plus facile de s'affirmer avec un peu d'alcool dans le sang.

Elle se tourna vers Kuro, tapa rapidement son verre contre le sien, puis se tourna vers Noboru pour faire de même :

"A la notre." dit elle sans plus d'émotion, fixant durement la jeune fille.
Vexée, Akane s'était dit quelque chose qui ressemblait à "tu me crois saoul ? Autant que je te donne raison". Nul doute qu'un peu plus tard elle regretterait et se jurerais de ne plus jamais toucher un verre de saké (ou de quoi que se soit du même style.

*Et puis je fais acte sociale... Ca me change... Noyer sa solitude dans de l'alcool... Je suis pathétique je pense...!*

Elle leva son verre et le porta à ses lèvres, en avalant le contenu d'un seul coup, une nouvelle fois, llaissant l'alcool de riz vernir lui réchauffer les entrailles...

[hrp : Honte à vous de venir pervertir une femme d'habitude si droite :p]

Il va sans dire que les propos tendancieux de cet homme si entreprenant lui vallurent un regard passiblement noir... Aussi le voyant souler ainsi une jeune fille parfaitement inconsciente, elle lui lança calmement :

Je déplore vos manières elles ne sont pas dignes d'un homme...

La jeune "dite Akane" qui avait pris la parole toute suite après fut écoutée très attentivement par la jeune femme taciturne. Après quoi elle répondit sur un ton dont elle cachait la révolte.

Si vous n'êtes pas ivres alors cela est inquiétant... Si vous y aviez réfléchis je n'irais pas voir le Mizukage pour le questionner sur lui même... J'aurais du mal à croire quelqu'un qui prêche pour sa paroisse...
Et surtout... Lorsque l'on mène un pays, les hauts lieux ne sont pas les seuls impliqués...

La jeune femme marqua un temps d'arret comme pour gérer son calme, sans pour autant lâcher du regard son interlocuteur.

Lorsque l'on mène un pays se sont les gens comme vous et moi qui en récoltons les semances... C'est donc auprès de mes semblables que je m'informe des bienfaits et méfaits de notre nouveau Mizukage. Compte tenu du dernier, comprenez que j'émète certaines résèrves...

* Ces gens sont souls et bornés si ce n'est pas corrompus. Je n'obtiendrais rien ici.*

[/i]Il me semble que vous n'êtes pas en état de m'aider. Je m'en vais. Merci et bonne route.

Sur ce, elle tourna les talons et se dirigea vers la sortie

Assez fort pour que la gamine l'entende avant de sortir, Akane lui répondit :

"Le fait est que dans les aux lieux vous aurez, par écrits, toutes les actions mené par le Mizukage. Ecrit sans ni mélodrame ni joie excessive. Pour quelqu'un qui visiblement chercher à trouver des informations, chercher auprès de la populasse est doutreux..."

Elle attendit quelques secondes avant de reprendre :

"Vos recherches auraient concerné un autre membre de ce village... Il aurait été naturel de demander aux seules personnes qui auraient pu vous renseigner. Tout en sachat que selon "si elle le connaissait... Ou pas/Si elle voulait juste vous impressionner/Si elle ne voulait pas paraître idiote à ne pas savoir" j'en passe, et des meilleurs, vous vous seriez retrouvé avec un flot d'information tout à fait inutile..."

Passant sa langue sur ses lèvres sèches par l'alcool de riz elle poursuivit :

"Dans les hauts lieux il n'y a l'avis de personne, juste les faits, et s'aurait été à vous de vous forger une opinion. Mais si vous voulez mon avis tout de même, le Mizukage est quelqu'un de droit et de confiance "pour ceux du village". Je vous le redis : aller le voir. Bien sur l ne s'agit pas delui demander si c'est un bon Mizukage, mais pourquoi ne pas l'interroger de façon plus subtil, et pas "gros sabot" comme avec nous ?"

La gamine l'avait réellement vexé au départ, mais finalement, avec un verre de plus, Akane réalisait que se n'était justement "qu'une gamine" qui parlait fort pour se donner contenance. Point barre.

[hrp : tu t'en prends plein la figure mais fallait pas venir gros sabot comme ça :p]

Face à la porte et de dos à son ivre interlocutrice, elle se contenta, sans revenir sur ses pas, de l'écouter poliment, détournant légèrement la tête vers elle. La laissa parler respectueusement jusqu'à ce qu'elle en ait fini, la femme au kimono pris la parole, toujours aussi calmement.

Je vous remercie de votre aide. Toutefois aussi "objectifs" que semblent être les écrits des hauts lieux, certains faits peuvent parfaitement avoir pu être oubliés...

Enfin elle repris sa marche en direction de la porte, et repris sans pour autant s'arrêter.

Aussi il y a une qualité que l'on appelle le libre arbitre et dont nous avons fondamentalement interet à développer en ces temps difficils, et qui permet de faire le trie entre les témoignages...

Une fois de profil à la porte elle lui adressa une dernière phrase.

Si votre rang de Shinobi vous autorise à comparer vos semblables à une vulgaire populasse, alors je ne suis pas optimiste...

*Si même les shinobis ferment les yeux ainsi sur les dangers du pouvoir, où va Kiri encore une fois... *

Alors elle fit un pas et disparu parmis les quelques promeneurs.

(hrp, mon perso est bien loin de parler fort, de plus elle n'est pas si jeune que cela, quant à l'emportement d'Akane s'il est dans l'optique de son perso je t'en pris, ne te justifie pas ^^ )

Noboru n'avait pas prêté plus d'attention que cela à la discussion entre les deux jeunes femmes, préférant cuver son sake sur son coin de comptoir. L'éternelle petite voix au fond de lui le réprimandait sur son comportement, dgne de celui de ce mercenaire qu'il méprisait d'habitude, mais Noboru s'en fichait royalement. Il avait même trinqué rapidement avec Kuro après qu'Akane ait fait sonner sa coupe contre la sienne.
Et puis, surtout, l'inconnue s'était mise à parler du Mizukage, et ce n'était pas son sujet préféré... Cependant, il ne put s'empêcher de noter, à retardement, la part d'étrangeté des questions posées... Aussi, quant la jeune fille eut quitté le bar, se tourna-t-il vers Akane, aussi sérieux que possible malgré son taux d'alcoolémie.

" Demoiselle Nakajima, sans doute l'aurez-vous remarqué tout comme moi, commença-t-il en mettant tous ses efforts dans son articulation, Mais cette fille-là me semble s'être coupée du monde extérieur pendant un sacré bout de temps... Après tout, notre dévoué Seel Baru était déjà en place lors de mon arrivée, il y a deux ans... Et puis il est tout de même étrange qu'elle n'ait pas entendu parler de lui au sein du pays... Elle n'a donc pas mis les pieds à Mizu no Kuni depuis fort longtemps, et n'a pris de nouvelles auprès de personne...

Il soupira, cherchant à organiser sa pensée, ce qui en temps normal n'était déjà pas facile pour lui.

- Enfin bref, en tant que chienne de garde de notre cher et tendre Mizukage, reprit-il, Vous auriez peut-être dû vous inquiéter un tant soit peu des intentions d'une inconnue - inconnue pas très futée concernant la collecte d'informations, soit dit en passant...

*Et voilà! pesta-t-il intérieurement, J'suis même plus foutu de m'exprimer clairement! Elle a encore rien dû comprendre... 'me faut un remontant...*

Noboru se saisit de la bouteille et la fit basculer vers sa coupe, mais seule une toute petite goutte consentit à glisser. Il fronça les sourcils.

- On en prend une dernière? demanda-t-il, Pour la route, bien entendu. "

*Chienne de garde...*

Akane fronça les sourcil, décidément agacé ce soir là.

"Aucune importance... Les espions doivent la suivre des yeux à chaques secondes maintenant... On le saura si elle tente quelque chose..."

Elle posa sa main sur le dessus de son verre :

"Non merci."

S'adossant au bar, elle laissa sa tête retomber en arrière :

"De toute façon je la tuerais..."

Ses yeux se fermèrent et elle se sentit soudain vraiment très fatiguée... Sans pour autants'endormir, elle laissa une partie de sa vigilance aux vestiaires...